Copyright 2006 - Tous droits réservés - °°Astrid WICKERT°° --- Haut de la page ---

Son génie et sa folie se conjuguent au passé alors qu'ils devraient se conjuguer au présent et au futur... Son art est, quant à lui intemporel, il touche, il exprime des choses...

L’exposition Andy Warhol, L’œuvre ultime, qui s’est tenue au Musée d’Art contemporain de Lyon au premier semestre 2005, imposait une réflexion sur les images du génial «  artiste des affaires  ». Une manière de retrouver son chemin et en même temps de se perdre au fil d’une expo qui rappelle l’importance de Warhol pour penser notre temps.

Depuis les images qu'il réalisait pour la pub dans les années 50 jusqu'aux dernières oeuvres sérigraphiées sur toile, Andy Warhol a inventé de multiples moyens de créer des surfaces qui semblaient à peines touchées par sa main. L'équivoque voulue entre ce qui est imprimé et ce qui est dessiné, entre les opérations réalisées par d'autres et celles que seul lui pouvait réaliser, entre l'aléatoire et le prémédité, devient un aspect fondamental de son art...

L'idée exploitée par l'artiste, le concept, le rapport de l'objet d'art à la société de consommation semble tres pertinent. C'est une idée de l'art conceptuel, ou le travail de traitement s'effectue de plus en plus par des machines et ou seule la décision appartient à l'utilisateur.

Pour chercher les sens de ses oeuvres il est inutile d'aller au delà des surfaces. Ces aspects techniques ont eu des conséquences sur les choix thèmatiques d'Andy Warhol.